Des flash de lumières de toutes les couleurs, une musique assourdissante, et une masse de gens agglutinés les uns aux autres, voilà où Baby va passer la soirée. L’atmosphère de l’extasia un samedi soir est dense, et il est difficile de se faire un chemin quand on est pas habitué, mais Baby se faufile sans soucis au milieu des gens, avec en tête l’endroit où il doit aller.
Il a l’habitude des soirées à l’extasia, c’est même un spot privilégiés. Des clients en veux tu en voilà, dont les choix sont facilités par l’alcool, et personne ne viendra se plaindre dans un tel endroit. C’est un lieu de débauche et de luxure après tout.
Alors Baby se dirige d’un pas assuré vers l’endroit où on lui a demandé d’aller, vêtu d’un uniforme d’écolière. Il n’a pas mis de perruque ce soir, il fait trop chaud pour ça, mais c’est compensé par un noeud dans les cheveux et le maquillage qu’il porte, qui le rajeunit, lui qui fait déjà jeune, qui est trop jeune d’ailleurs.
Mais il n’a pas choisit son apparence - il ne le fait jamais- c’était une idée en l’air, et ça marche, les regards se tournent sur lui, et il ne compte plus les mains baladeuses qu’il a senti ce soir.
Il repère son client facilement, ils ont des signes pour les reconnaître. C’est n’est ni le premier ni le dernier de la soirée, mais Baby agira comme s’il était le seul -comme d’habitude-. Les instructions pour ce client sont simples et claires : agir comme une simple écolière, innocente et qui ne réalise pas ce qui va lui arriver. C’est facile pour lui, il suffit de se rappeler quand il a été trouvé dans la rue, il n’y a pas si longtemps que ça, même si ça lui parait une éternité.
Il parle avec l’homme, un peu, ils ne s’entendent pas avec le bruit, mais c’est sans importance, leur conversation n’a aucun intérêt, il s’agit juste de mettre en place la situation, créer la tension. Baby est doué pour jouer les innocentes, et c’est pour ça que son nom lui va si bien.
Son client l’appelle baby girl tandis qu’il lui caresse la cuisse, pendant qu’il laisse des baisers dans son cou. Baby ne comprend pas cette fascination qu’on certains clients pour le sexe en publique, mais ça ne change rien pour lui, et ici, à l’extasia, personne ne fera aucune remarque. Tout le monde ferme les yeux sur toutes les choses qui peuvent s’y passer, et si Baby feint le non-consentement -pour peu qu’il ait jamais été consentant- ce n’est pas le cas de tout le monde, et pourtant, jamais personne n’a reçu justice pour les abus. En tout cas, Baby n’en a jamais entendu parler, et il peut voir le désir dans les yeux des autres, alors qu’une main passe sous sa jupe, dans ses sous vêtements.
Baby joue l’incertitude, la peur, la surprise, mais au font est-ce que ce ne serait pas les émotions les plus vraies de son répertoire? Et il se répète, comme un mantra, qu’il est Baby, et qu’il est toujours ravi de jouer son rôle, et d’écarter les cuisses pour les autres.
Il y a des larmes sur ses joues, mais elle sont fausses.
N’est-ce pas?
Il a l’habitude des soirées à l’extasia, c’est même un spot privilégiés. Des clients en veux tu en voilà, dont les choix sont facilités par l’alcool, et personne ne viendra se plaindre dans un tel endroit. C’est un lieu de débauche et de luxure après tout.
Alors Baby se dirige d’un pas assuré vers l’endroit où on lui a demandé d’aller, vêtu d’un uniforme d’écolière. Il n’a pas mis de perruque ce soir, il fait trop chaud pour ça, mais c’est compensé par un noeud dans les cheveux et le maquillage qu’il porte, qui le rajeunit, lui qui fait déjà jeune, qui est trop jeune d’ailleurs.
Mais il n’a pas choisit son apparence - il ne le fait jamais- c’était une idée en l’air, et ça marche, les regards se tournent sur lui, et il ne compte plus les mains baladeuses qu’il a senti ce soir.
Il repère son client facilement, ils ont des signes pour les reconnaître. C’est n’est ni le premier ni le dernier de la soirée, mais Baby agira comme s’il était le seul -comme d’habitude-. Les instructions pour ce client sont simples et claires : agir comme une simple écolière, innocente et qui ne réalise pas ce qui va lui arriver. C’est facile pour lui, il suffit de se rappeler quand il a été trouvé dans la rue, il n’y a pas si longtemps que ça, même si ça lui parait une éternité.
Il parle avec l’homme, un peu, ils ne s’entendent pas avec le bruit, mais c’est sans importance, leur conversation n’a aucun intérêt, il s’agit juste de mettre en place la situation, créer la tension. Baby est doué pour jouer les innocentes, et c’est pour ça que son nom lui va si bien.
Son client l’appelle baby girl tandis qu’il lui caresse la cuisse, pendant qu’il laisse des baisers dans son cou. Baby ne comprend pas cette fascination qu’on certains clients pour le sexe en publique, mais ça ne change rien pour lui, et ici, à l’extasia, personne ne fera aucune remarque. Tout le monde ferme les yeux sur toutes les choses qui peuvent s’y passer, et si Baby feint le non-consentement -pour peu qu’il ait jamais été consentant- ce n’est pas le cas de tout le monde, et pourtant, jamais personne n’a reçu justice pour les abus. En tout cas, Baby n’en a jamais entendu parler, et il peut voir le désir dans les yeux des autres, alors qu’une main passe sous sa jupe, dans ses sous vêtements.
Baby joue l’incertitude, la peur, la surprise, mais au font est-ce que ce ne serait pas les émotions les plus vraies de son répertoire? Et il se répète, comme un mantra, qu’il est Baby, et qu’il est toujours ravi de jouer son rôle, et d’écarter les cuisses pour les autres.
Il y a des larmes sur ses joues, mais elle sont fausses.
N’est-ce pas?