Il est extrêmement mauvais avec les relations sociales. Il n'a jamais su faire et a toujours désespéré tous ses proches à ce niveau. Il est incapable de garder des amis, et encore moins des conquêtes, à cause de sa foutue obstination de tout vouloir toujours tout faire et tout contrôler. Il ne sourit quasiment plus depuis que sa dernière ex lui a dit que ça lui donnait un air idiot. Il est très doué pour marchander et intimider les gens - c'est la voix, on suppose. Donne généralement une très mauvaise première impression de lui - il a l'air très hautain. A un petit frère qu'il infantilise beaucoup malgré le fait qu'il soit majeur et indépendant.
Absolument passionné par son travail, même si à terme il aimerait récupérer le groupe sous le bras et se barrer. Inquiet pour l'avenir, autant le sien, que celui de ses protégés ou de l'avenir en général. Facilement inquiété, bien qu'il n'en laisse jamais rien paraître. Réagit au quart de tour et passe très très vite sur la défensive. Le roi du passif agressif. Capable d'être violent, bien qu'il ait un sang froid assez hors du commun.
Atteint du syndrome de "j'ai même pas trente ans mais on dirait que j'en ai 1000 dans ma tête".
- utile.
- engagez moi.
((pour rien au monde il n'en changerait))
((c'est dangereux, encore la semaine dernière il devait désamorcer un objet piégé))
((donnez lui des vacances))
((c'est ridicule vu l'investissement personnel))
il est jeune, il sort de l'école. on le recrute, on lui dit qu'il a de l'avenir, que son acharnement payera. il paye. il s'obstine, il étudie, il travaille. il ne compte pas ses yeux, ses nuits passées à supplier des CEO pas si bien intentionnés. il aiguille, partage son savoir, remercie son père de lui avoir fait prendre tant de cours. lorsque les deux agences entrent en collision, lorsque la space devient ce qu'elle est, il est déjà là. il sert à tout, il sert autant de RH que de trésorier. parce qu'ils n'ont pas le budget de voir plus grand. il apprend même à s'en sortir pour coder, histoire de leur faire un site qui tient la route. il apprend tout sur le tas et ne compte pas ses crises d'angoisse, parce que tout n'est pas parfait, parce que tout se doit de l'être.
et on lui donne les subspace.
sur un plateau d'argent.
il deviendra manager.
une seule ombre au tableau :
l'autre.
comme deux prédateurs qui se tournent autour, il le guette, entre loups. ils sont l'adversaire de l'autre, son principal ennemi. et pourtant il faut travailler main dans la main, dans l'intérêt de l'agence. on lui avait posé un obstacle pour stopper son ascension. à ce rythme, il les aurait évincé. autant lui donner un peu de difficulté.
ils s'étaient partagé le groupe.
light s'occupait du duo nuni - jewel ainsi que sikinti - sani, du moins les premières semaines, les premiers mois. puis l'autre lui avait proposé d'échanger un duo : light ne savait pas gérer nuni. alors il avait échangé cette paire contre céleste - bryone.
jamais on avait laissé à lightning l'occasion de mettre la main sur le point névralgique du groupe, jamais on ne lui laisserait la chance de comprendre ce qui se tramait vraiment :
chelsea était un mystère.
aussi, il était là pour s'assurer que les assiettes de sikinti restent légères et bien vertes, il s'assurait que sani ne se taille pas les veines ou ne se barre pas de l'agence. il veillait à planifier les rendez vous de céleste et tentait désespérément de communiquer avec bryone, d'une façon ou d'une autre, sans jamais vraiment y parvenir.
lightning se sentait inutile.
alors un soir, il s'était baladé dans le quartier, il était tombé sur ce bar, celui dont on parlait sans évoquer le nom, parce qu'on savait qu'il s'y tramait quelque chose. il y était allé seul, et s'était posé dans un coin. il avait espéré y croiser un visage amical, familier, peut-être márr. mais ça n'avait pas été le cas. au fur et à mesure des heures, les esprits s'étaient échaudés, et il avait été forcé de partir lorsqu'une bagarre avait éclaté. il avait alors croisé ce qui lui semblait être sans doute la personne de sa vie.
encore aujourd'hui il ne savait pas.
encore aujourd'hui il avait la sensation d'être passé à côté de quelque chose.
c'était un peu comme s'il aurait dû lui dire, le premier soir, que ce qu'il ressentait n'avait rien de connu, pour lui. que ça n'avait rien de familier. que c'était spécial, précieux, unique et terrifiant, mais qu'il en avait rien fait. juste parce qu'il avait peur.
juste parce que dire je t'aime ça l'aurait rendu plus faible, plus vulnérable.