Baby quitte le bureau avec une dernière politesse, mais l'homme d'affaire ne s'occupe plus de lui. Intérieurement Baby roule des yeux, mais il oublie bien vite. Les mauvaises manières sont monnaie courante quand on fait ce genre d'activité, même avec ses habitués. Au moins le sexe au travail offre l'avantage que Baby est dans une tenue décente et n'est pas trop sale une fois les affaires terminées.
Avant, il n'aurait jamais pensé qu'autant de monde faisait appel aux escortes dans les bureaux, surtout en pleine journée, mais il a ouvert les yeux sur un autre monde depuis. Un monde où les gens trouvent plus simple de payer pour du sexe que d'aller en chercher par eux même, où le boulot prend tellement de temps que les gens avec suffisamment d'argent d'appeler quelqu'un pour venir les contenter quelques minutes dans leurs offices.
Et puis, il y aussi les fantasmes, mais ça, c'est un monde encore trop étrange qu'il ne veut pas chercher à comprendre. Il se rappelle la première fois qu'il est venu. Le rôle qu'on lui a demandé de jouer. Que penserait les médias si ils savaient que certains managers rêvent de faire à leur protégés. Les soumettre, les humilier, les baiser. Et parce qu'ils ne peuvent pas toucher aux idoles en questions, Baby est là pour les remplacer.
Un jour il s'est demandé si l'avait imaginé de cette façon, lui aussi. Un jour il avait eu une partie de réponse. Il ne veut plus se poser de questions.
"Tu sais Baby, tu étais un de mes favoris, j'aurais adoré te voir rester.."
Les conversations avec ce type sont toujours celles qui le répugnent le plus. L'hypocrisie qui se dégage de cet homme, comme si il y avait quoi que ce soit de vrais dans ses paroles mielleuses, comme si ça devrait rassurer le plus jeune...
Mais Baby n'est pas dérangé par ces mots, il sourit, regarde l'homme dans les yeux, laisse échapper un gémissement alors qu'on l'attrape par les hanches.
"Mais si j'étais resté, on n'en serait pas là en ce moment... Ce serait une perte."
Il secoue la tête, comme si ça allait effacer ses souvenirs. Il pense à la cigarette qu'il va pouvoir fumer quand il aura quitté le dédales des couloirs. Il sait où aller maintenant, et puis, il ne connait que trop bien ce bâtiment, pour l'avoir parcouru pendant des années. Il sait par où passer pour éviter les gens.
Enfin, c'est ce dont il est persuadé, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans un de ces longs couloirs -un de ceux supposés être constamment vide- et voir arriver en face de lui une des personnes qu'il a le moins envie de voir.
Il regarde autour de lui: aucun échappatoire.
Avant, il n'aurait jamais pensé qu'autant de monde faisait appel aux escortes dans les bureaux, surtout en pleine journée, mais il a ouvert les yeux sur un autre monde depuis. Un monde où les gens trouvent plus simple de payer pour du sexe que d'aller en chercher par eux même, où le boulot prend tellement de temps que les gens avec suffisamment d'argent d'appeler quelqu'un pour venir les contenter quelques minutes dans leurs offices.
Et puis, il y aussi les fantasmes, mais ça, c'est un monde encore trop étrange qu'il ne veut pas chercher à comprendre. Il se rappelle la première fois qu'il est venu. Le rôle qu'on lui a demandé de jouer. Que penserait les médias si ils savaient que certains managers rêvent de faire à leur protégés. Les soumettre, les humilier, les baiser. Et parce qu'ils ne peuvent pas toucher aux idoles en questions, Baby est là pour les remplacer.
Un jour il s'est demandé si l'avait imaginé de cette façon, lui aussi. Un jour il avait eu une partie de réponse. Il ne veut plus se poser de questions.
"Tu sais Baby, tu étais un de mes favoris, j'aurais adoré te voir rester.."
Les conversations avec ce type sont toujours celles qui le répugnent le plus. L'hypocrisie qui se dégage de cet homme, comme si il y avait quoi que ce soit de vrais dans ses paroles mielleuses, comme si ça devrait rassurer le plus jeune...
Mais Baby n'est pas dérangé par ces mots, il sourit, regarde l'homme dans les yeux, laisse échapper un gémissement alors qu'on l'attrape par les hanches.
"Mais si j'étais resté, on n'en serait pas là en ce moment... Ce serait une perte."
Il secoue la tête, comme si ça allait effacer ses souvenirs. Il pense à la cigarette qu'il va pouvoir fumer quand il aura quitté le dédales des couloirs. Il sait où aller maintenant, et puis, il ne connait que trop bien ce bâtiment, pour l'avoir parcouru pendant des années. Il sait par où passer pour éviter les gens.
Enfin, c'est ce dont il est persuadé, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans un de ces longs couloirs -un de ceux supposés être constamment vide- et voir arriver en face de lui une des personnes qu'il a le moins envie de voir.
Il regarde autour de lui: aucun échappatoire.